J’ai connu successivement dans ma carrière professionnelle le bureau individuel (pour 2-3 personnes) et l’open-space.
Dans le second cas, 2 variantes s’opposent :
- Les places sont nominatives;
- L’espace est anonymisé et le premier arrivé choisit son siège.
Une situation extrême, vécue pendant plusieurs années, fut un open-space d’environ 100m² incluant équipe commerciale, avant-vente et étude. Heureusement, les places étaient nominatives. Car en raison de mon caractère territorial, l’espace anonymisé m’est détestable. En revanche, j’ai appris à apprécier le travail en open-space pour la collaboration qu’il permet.
L’open-space n’est supportable que si les collaborateurs modèrent leur volume sonore (téléphone, discussion, monologue…). Dès lors, l’open-space favorise l’échange et l’appartenance à une communauté.
En conséquence, je ressens un retour en bureau individuel comme un isolement. Le plus désagréable à mes yeux est un couloir aux portes closes, marque d’un refus de communication (temporaire j’ose espérer). Au contraire, la porte ouverte est une invitation à venir échanger.
Voici donc les points qui me paraissent essentiels pour un travail collaboratif :
- Respecter ses collègues d’open-space en modérant son propre volume sonore (pas de monologue, téléphone sur vibreur…);
- Disposer de salles de réunion pour les groupes de travail (ne pas mener une réunion au sein de l’open-space parmi les autres collaborateurs);
- Ne pas réprimander ou polémiquer aux oreilles de tous en open-space;
- Garder sa porte ouverte pour favoriser l’échange, sauf en cas de réunion privée ou de conversation téléphonique.
L’enjeu de tout cela est la disponibilité de chacun. C’est pouvoir à la fois réaliser son travail avec la concentration requise et échanger avec ses collègues au sein d’une communauté où la mutualisation est essentielle.
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