La pratique des arts martiaux m’a convaincu que la façon d’avancer est plus importante que l’objectif. En cela, je m’oppose fortement à l’idée que la fin justifie les moyens. En effet, je suis en quête d’ataraxie (absence de trouble) au travail. Cela me fait sourire, car le mot travail vient du latin « tripalium », qui ressemble fort à un instrument de torture.
Cette quête, qui m’anime depuis longtemps, s’exprime à travers mes recherches sur l’approche Processus, en tant qu’outil d’aide à la décision et donc aide à la levée des doutes, sources de peine.
Bref, s’il est indispensable de se donner des objectifs (une destination), il est encore plus important de prendre plaisir à leur réalisation, puisque cela occupe le plus clair du temps. L’arrivée n’est qu’un moment fugitif, trop fugace pour qu’on y mette toutes ses attentes. Mon propos n’est donc pas du pur « Carpe Diem » puisque je suggère que toute action contribue aux objectifs. Il y a donc un élan vers un quelque part. En revanche, il est bénéfique que le cheminement se fasse avec plaisir.
Ma philosophie est en écart avec l’esprit de compétition, où tout est mis en œuvre pour le moment éphémère de la victoire. La préparation à la compétition, qui représente 99% du temps du compétiteur, est dominée par le stress, l’angoisse, le doute (sauf pour quelques êtres exceptionnels à qui je suis loin de ressembler).
Moi, individu aux capacités normales, parcours mon chemin en évitant autant que possible les situations génératrices d’angoisse, d’iniquité, de mensonge, d’aliénation, de défiance.
Salut Frédéric,
Belle Philosophie!
Je parcours ton blog depuis quelques bonnes minutes et c’est vraiment bien fait et intéressant.
Merci pour ton partage de connaissances.
Niko
Bonjour Niko,
Grand merci pour ton message. C’est toujours stimulant d’être lu et apprécié.
N’hésite pas à partager ta propre expérience.
Je constate que l’effort de clarification par l’écriture de mes billets et les schématisations me fait avancer plus vite et facilite l’échange avec mes interlocuteurs.