Un échange récent avec des collègues m’incite à formuler une définition de l’activité de conseil. Bien sûr, il n’est pas aisé d’être à la fois concis, complet et universel. Alors, voilà, je me lance :
Le conseil est l’invention, avec une vision systémique extérieure, d’une solution sur-mesure organisationnelle, opérationnelle ou technique vouée à résoudre un problème précis rencontré par une entité.
Il s’agit, pour faire court d’une aide à la décision !
Note : je n’évoque pas le conseil stratégique, car je ne le pratique pas.
Le conseil se déroule en 3 temps.
L’observation
L’observation se mène selon 2 modalités complémentaires, d’une part l’accompagnement sur le terrain d’un acteur opérationnel et d’autre part l’atelier de travail impliquant plusieurs référents métier. La compétence la plus utile est ici la maïeutique, afin de faire exprimer les véritables dysfonctionnements et besoins par les référents.
L’analyse
L’analyse, en chambre, met en perspective les informations collectées et les bonnes pratiques en l’état de l’art. Il est nécessaire ici de recourir à des expertises variées fondées sur des démarches fiables et actuelles.
La préconisation
La préconisation est restituée au commanditaire lors d’un comité et sous la forme d’un mémo circonstancié. La compétence clé ici est l’art de la communication pour faire la synthèse d’un contenu volumineux et indigeste et pour faire adopter des messages douloureux.
Avec l’expérience, le consultant est en mesure de réduire le temps d’analyse jusqu’à le superposer au temps d’observation. Un délai reste nécessaire quand l’avis d’un autre expert est requis. En revanche, je recommande de toujours effectuer un travail en chambre de mise en forme pour préparer la restitution avec un support visuel et communicant .
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